Le propriétaire du lieu est galeriste, collectionneur en art et mobilier Pop art. Son souhait est de transformer cet atelier sur deux niveaux pour y aménager son logement et sa galerie. Faisanten sorte que l’habitation profite de l’ensemble des espaces et volumes, qui en retour seraientouverts à la galerie. Pour permettre cette souplesse d’usage, la sphère intime est concentrée en faisant de chaque chambre une “cellule de nuit” autonome, reliée à l’extérieur par les patios. Les usages se superposent dans un même lieu, en des temps différents. La mise en valeur de l’origine industrielle du lieu, en y exacerbant le caractère singulier et théâtral confère à cet espace une dimension publique, tandis que les panneaux qui habillent le volume lui rendent ses proportions domestiques. Ainsi les identités se superposent et se respectent. L’habitant s’y sent chez lui et le visiteur accueilli s’y sent également à sa place.