Au bord du boulevard des Batignolles, à deux pas de la Place de Clichy, JAMES BUN a installé sa cantine côté soleil.
Dehors, sous les 3 stores colorés, quelques tables et bancs de pique-nique, et partout ces tabourets de plastique rouge tellement emblématiques du streetfood vietnamien.
Dedans, c’est une cuisine toute ouverte, qui vous accueille dans une ambiance acidulée et bric-à-brac au milieu des provisions de nouilles, plantes et aromates, rayonnages de bols et piles de woks.
Cette petite salle reçoit 25 chanceux qui peuvent assister à la préparation de leur plat depuis leur table comme s’ils étaient dans une halle de marché ou sur un trottoir vietnamien.
Chaque table est singulière. On peut se caler près des casseroles pour papoter avec le chef en jetant un œil à la soupe Pho qui bouillonne, prendre un tabouret au bar le nez dans la menthe, s’attablerle longdes lambris de bois comme contre une palissade, ou se poseren vitrine pour regarder les passants.
Comme l’ont souhaité les architectes de ce lieu, OFFICINE ARCHITECTURE, on est dans un marché, dans la cuisine et dans la rue à la fois, à Paris, Hanoi ou Saigon.
Aux beaux jours, les petits tabourets rouges de James Bun parsèment le boulevard et les pistes de pétanque, et le soir ce coin de rue s’illumine sous le ciel de lanternes de James Bun qui s’anime à la nuit tombante, pour se déchainer la nuit.