Difficile de croire ce qu’était ce lieu avant Loulou, et le sable marécageux qui s’étendait ici il y a peu encore, quand on est emporté par le chemin sinueux entre tamaris, pistachiers et lavande, dans ce paysage généreux enfin retrouvé de la mythique plage de Pamplonne.
Le sentier nous mène à la vaste terrasse du restaurant, abritée dans un écrin de verdure en retrait de la nouvelle dune, pour surplomber la mer, où l’ombre des Tamaris est relayée par des voiles légères qui adoucissent le soleil et ouvrent le regard sur le ciel.
Le bar animé nous accueille derrière ses arcades et marque l’angle de la cabane de pêcheur, architecture humble, concentrée sur son caractère réversible, où le paysage et l’homme ont le premier rôle.
Une tonnelle de jasmin nous accompagne vers la plage parmi les couleurs de terre cuite, les robes bigarrées de la boutique et les senteurs mêlées de garrigue.
Le pari est gagné, et l’objectif de la commune de rendre à la plage son paysage naturel est ici surpassé, par la reconstruction sensible du paysage, l’humilité de l’architecture, la simplicité du mobilier, mais aussi les senteurs, couleurs et jeux d‘ombre et de lumière… OA a créé un paysage avec l’architecture, un écrin qui fait un clin d’œil au passé mais se projette dans un avenir durable, et nous sommes convaincus que tout le monde aura oublié qu’il n’y a pas longtemps encore, il n’y avait rien dans ce lieu…